Explorations urbaines : les Champs libres occupent le terrain !

La programmation 2018-2019 des Champs libres suit le fil rouge de la ville. Histoire, explorations et créativité sont au rendez-vous avec plusieurs expositions ou installations au cœur des lieux.


Umbra Urbe : la version illustrée

Au rez-de-chaussée et visible gratuitement jusqu’au 21 avril, Umbra Urbe (littéralement « L’ombre de la ville ») de Vincent Broquaire. Des cubes, une projection, une ambiance sonore, et le dessin se déploie sur le mur du fond. Petits personnages, grues, immeubles qui se construisent, les ombres jouent avec les traits du dessinateur. Point fort : l’atelier à côté de l’installation qui propose à tous de participer facilement à un décor en ombres chinoises. À vous les calques et la ville de vos rêves !

 

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Les Vies d’une ville : Rennes depuis l’Antiquité

À voir jusqu’au 25 août, le musée de Bretagne propose un vaste regard sur l’histoire de la ville de Rennes. Avec une large première partie où il est intéressant de savoir ce qui a été découvert, notamment lors des fouilles archéologiques de la place Sainte-Anne et du couvent des Jacobins, l’exposition retrace les étapes clés de l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours.

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Bracelets, fioles et autres peignes : l’époque gallo-romaine n’est pas en reste sur l’esthétique.

Comme toujours, le musée de Bretagne s’appuie sur de nombreuses archives (ouvrages, photos, affiches, objets) qui replacent les événements importants de la capitale bretonne dans leur contexte historique. L’essor économique et l’urbanisation : des facettes qui expliquent tout le parcours de ce qui est aujourd’hui devenu une métropole de plus de 200 000 habitants.

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Étape par étape. À droite, en 1840, une affiche sur la future canalisation de la Vilaine où les riverains sont appelés à faciliter ce chantier.

Du grand incendie de 1720 à la reconstruction d’après-guerre, du recouvrement de la Vilaine à la future ligne du métro, il sera donc possible de découvrir pêle-mêle le plan des égouts au 19e, une chaise à porteur, des maquettes des bâtiments conçus par Georges Maillols, ou encore des archives vidéo où les jeunes des années 1980 sont très contents de l’ouverture du centre commercial Colombia.

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Le Trimaran au cœur du quartier Bourg Levesque (rue Papu), dont les terrasses ne sont pas sans rappeler la barre Saint-Just située rue Guehenno.

À la fin de l'exposition les enfants livrent aussi leur plan de la ville

À la fin de l’exposition les enfants livrent aussi leur plan de la ville.

 


Le street art s’invite dans les escaliers de la bibliothèque

Pour prolonger l’exploration, les escaliers de la bibliothèque s’intéressent eux, au street-art à travers le monde. Du célèbre baiser de Klimt combiné avec un mur criblé de balles en Syrie à l’installation parisienne Le radeau de Lampeduse de Pierre Delavie qui rappelle le drame qui se joue toujours en Méditerranée, les œuvres, souvent de grand format, interrogent, interpellent, et replacent au cœur du tissu urbain ces œuvres éphémères ici figées par la photographie. De quoi déambuler au 4 coins du monde en allant simplement emprunter ces ouvrages. « Street art contextes » est visible gratuitement jusqu’au 24 juin.

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Le site des Champs libres

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