C’était un mercredi 31 octobre. Pauline Delabroy-Allard a bravé les loups-garous, vampires, sorcières et autres créatures grimées d’Halloween (cependant moins facétieuses qu’un trajet mouvementé), pour une rencontre pétillante à la libraire La Nuit des temps.
Entre les murs conviviaux de La Nuit des temps, Pauline Delabroy-Allard a raconté Sarah, son premier roman, notre coup de cœur de la rentrée littéraire à lire dans notre revue n°5. Une rencontre souriante, chaleureuse et malicieuse (loin de la mélancolie, de la tristesse et de la noirceur distillées dans ses pages).
Pauline a évoqué la rédaction de son manuscrit, le choix du réel comme source d’inspiration, l’envoi aux éditeurs·rices et la parution aux Éditions de minuit; la nécessité de capturer la vie à travers des images pour conjurer la mort et, en substance, son rapport essentiel à l’oreille (plus compliqué dans la pratique), à la musique. Sans oublier l’anthologie de la poésie française, comme œuvre ultime à emporter sur une île déserte. Ça rencontre Pauline, une autrice avec un amour des mots à fleur de lèvres.