Depuis le 20 février, dans les cinémas et salles de spectacles de Rennes, de sa région et même un peu plus loin, se déroule le festival Travelling. Comme son nom l’indique, ce mouvement technique de caméra évoque le festival rennais dédié au septième art. Depuis 1990, à chaque édition, le festival met en avant la richesse de la production d’une ville dans le monde. Cette année, c’est au tour de la ville de Vienne, capitale de l’Autriche d’être célébrée.

Durant une semaine, les films et courts métrages de la sélection sont projetés dans l’ensemble des salles de cinémas de la région de Rennes et des alentours. À l’instar de Michael Haneke et de Romy Schneider pour les plus célèbres, le cinéma autrichien est mis en avant dans toute sa diversité et c’est précisément l’occasion de le découvrir. Au-delà des projections de films, des séances spéciales, avant-premières, master class et courts métrages régionaux, l’équipe organisatrice s’associe à d’autres grands événements Rennais tels que la Route du Rock Hiver, les Dimanches A Rennes pour étendre ses propositions d’animations. Avec ce froid de canard, c’est le moment de sortir et de se mettre au chaud bien calé dans un confortable fauteuil et de se laisser conquérir par les émotions !

Coup de cœur pour Les Bigorneaux – L’intimité d’un troquet de Brignogan-Plages !

En ce qui nous concerne, on retiendra la projection d’un petit film bien typé, programmé dans le cadre de la sélection des courts métrages en lice pour les césar 2018. Sélectionnés dans le Groupe Ouest, on y parle du Far West de la Bretagne, de ces troquets peuplés d’apaches finistériens en perfecto à franges ! Le rapport entre ce papa-patron de bar paresseux et immature mais exhausteur d’ultimes playlists « Classic Rock » des 60’s et sa fille qui découvre avoir de graves ennuis de santé, c’est un univers iconoclaste et foutraque que l’on prend plaisir à explorer, l’accent finistérien en moins. Et puis quel délice quand elle envoie tout voler haut, très haut, le respect qu’elle portait jusqu’ici aux gueules cassés des clients râleurs. Un petit chef d’œuvre !