Caméras rebelles lance l’alerte

C’est parti pour la troisième édition du festival Caméras Rebelles ! À l’initiative d’Amnesty international, du lundi 8 au vendredi 12 janvier, à raison d’une séance par jour, les cinémas de Rennes et de sa métropole proposent une sélection d’œuvres filmiques qui souhaitent sensibiliser un large public à l’actualité des droits humains à travers le cinéma. 

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Dans la peau d'un lanceur d'alertePour cette nouvelle édition du festival Caméras Rebelles à Rennes, Amnesty International propose une réflexion collégiale autour du thème « Des lanceurs d’alerte », ces hommes et femmes qui signalent les scandales écologiques, sanitaires, humains, etc. À tout saigneur, toute horreur, la semaine de projections commence  par le long-métrage Les sentinelles de Pierre Pézérat qui à travers Monsanto, l’amiante et les pesticides, décrit les conséquences délétères sur la santé des agriculteurs, ouvriers et autres travailleurs qui manipulent  ces produits toxiques.  L’écologie toujours dans Promised land de Gus Van Sant second film de la sélection, ou comment un employé d’un grand groupe énergétique interprété par Matt Damon va prendre conscience des malversations  de son métier et dénoncer ses supérieurs.  Troisième proposition Dans la peau d’un lanceur d’alerte, documentaire sous forme de thriller psychologique qui relève ce qu’il en coûte de dénoncer un scandale international. Enfin,  direction la Bretagne pour le dernier long-métrage de la semaine, La fille de Brest, ou comment dans un hôpital brestois, une pneumologue établit un lien entre des morts suspectes et la prise de Médiator.

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Des films mais aussi des paroles engagées. Pour mieux développer les thématiques, à l’issue des projections, des intervenants qualifiés tels que, entre autres, le réalisateur Pierre Pézérat, le directeur d’études à l’EHESS Francis Chateauraynaud, un des créateurs de l’expression « lanceur d’alerte », la pneumologue au CHU de Brest Irène Frachon ou encore l’écrivain et journaliste Christophe Dabitch, répondront aux questions des spectateurs.  Un début d’année 2018 résolument humain et engagé derrière et devant les écrans rennais pour mieux ouvrir les yeux et les oreilles.  Dans le sillage d’Amnesty International c’est également ce que nous vous souhaitons pour les 12 prochains mois à Rennes et ailleurs !


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