L’Arvor projetait en avant-première samedi 2 décembre Ce qui se joue la nuit. Un portrait au pas de course du programmateur des TransMusicales, Jean-Louis Brossard, par le réalisateur rennais Damien Stein.
Ce qui se joue la nuit, dans une salle obscure.
1977 à Rennes. Des jeunes se bougent avec l’asso Terrapin pour un festival qui deviendra incontournable en terme de défrichage musical : les Rencontres transmusicales naissent en 1979. C’est avec quelques images d’archives que débute le documentaire de Damien Stein qui réalise ici, non pas un historique du festival, mais une sorte de course-poursuite avec son directeur artistique Jean-Louis Brossard : ce sont les coulisses du repérage des groupes et leur accompagnement jusque sur scène dont il est question. Damin Stein donne également toute sa place à Béatrice Macé, co-directrice. Un duo de passionnés donc, qui cavale toute l’année pour le sprint final de décembre.
Course-poursuite ? Oui, et souvent de dos. Jean-Louis dans une cave avec un groupe punk, Jean-Louis derrière les rideaux de scène, Jean-Louis entre deux interviews : le rythme du film est à l’image du challenge dont il est question. Un rythme qui égrène également de belles images de scène et laisserait presque autant de place aux groupes qui sont défendus avec fermeté, et loin des sentiers battus. Une approche palpitante et un portrait accrocheur de Jean-Louis Brossard, qui lance les concerts avec un « yo » toujours aussi passionné.
Damien Stein (à gauche) accompagné de Béatrice Macé et Luc Reder, producteur, à l’issue de la séance – DR
Ce qui se joue la nuit – 52 min – Sorti en décembre 2017 – Un film de Damien Stein produit par Chuck Prod – Avec le soutien de KubWebMedia.
