Après avoir tourné avec la Fanfare Eyo’nlé, le Bal Brotto Lopez et les Hurlements de Léo, les Ogres de Barback sont de nouveau en famille pour quelques dates. Déjà 23 ans qu’ils font voyager petits et grands dans leur univers multiculturel et engagé. Après une date à Redon le jeudi, c’est à Vitré que nous les avons croisés ce vendredi 14 octobre dans le cadre du Grand Soufflet.
Chaque membre de la famille Burguière étant multi-instrumentiste, on retrouve sur le plateau de très nombreux instruments, du plus gros (contrebasse) au plus petit (harmonica), du plus classique (guitare) au plus incongru (plateau de claquettes)… Dès le début du concert, les Ogres nous font le cadeau de deux nouvelles chansons. Fidèles à eux-mêmes, leurs nouveaux textes sont imagés autant qu’engagés. S’en suit la reprise de grands classiques comme « Contes, vents et marées » ou encore « Rue de Paname » repris en chœur par le public. Ce retour en famille est donc l’occasion de mettre en avant les chansons des albums les plus anciens.
Inspirés par de nombreux styles musicaux (musiques de l’Est, rap, rock…), c’est de la chanson française que les Ogres sont le plus proches. Leurs métaphores nous rappellent les textes de Brassens comme sur le titre « Vous m’emmerdez ». Ils sont aussi de grands admirateurs de Pierre Perret avec qui ils ont lancé un nouveau projet qui se traduit par l’album de reprises intitulé Au Café du Canal qui sortira le 20 octobre.
Les enfants ne sont pas oubliés puisque sont interprétés quelques titres de l’album Pitt’Ocha (« Bumbaïa », « P’tit chat »…) et même un nouveau morceau qui laisse présager la sortie d’un 4e opus. Un concert pour tous qui se termine par un morceau à l’orgue de Barbarie… dont est inspiré le nom du groupe. Un concert convivial, à l’image du festival.