Quand il ne joue pas dans The Dirty Cousins’ GroiXplosion ou dans un autre groupe qui porte son nom, Prosperi Buri attaque sa passion pour le rock avec un crayon. Il sort ce mois-ci Les Portes. Oui, The Doors en français, ça en jette moins.

Que vous soyez fan des Doors, groupie invétérée de Jim Morrison le chamane, ou que vous n’y connaissiez pas grand chose, cette bande dessinée vous ouvre grand Les Portes des coulisses d’un groupe sacré : The Doors. En 32 pages, Prosperi Buri écorne avec humour et affection l’image de ces icônes des 70′s, avec une histoire initialement publiée dans Rock Strips come back (2011).

Tout part de la rencontre entre les musiciens en juillet 1965, puis il sera question de look, d’enregistrements, de tournées, d’alcoolisme, et de la fin ici tragi-comique de James Douglas Morrison, leader du groupe. Qui est celui qui en prend le plus pour son grade, question de piédestal oblige. Avec un trait simple, l’ouvrage se lit d’une traite; oubliez la biographie exhaustive ou des explications précises, vous n’en trouverez pas. Cette vie des Portes (qui ont les charnières grinçantes pour le plus grand plaisir des zygomatiques) est une synthèse efficace de la carrière d’un groupe aussi culte qu’il se prête autant à la dérision. Une réussite dont vous n’avez qu’à tourner la poignée; pardon, les pages.

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