Pour la seconde soirée au Cabaret Botanique, Mythos joue sa carte festive en associant deux formations qui possèdent chacune un univers musical et scénique décalé : Puppetmastaz et Naive New Beaters.
Vingt-deux heures, devant le Botanique la file se crée pour rentrer dans ce Magic Mirror qui dans quelques instants prendra des allures de théâtre de marionnettes. Car oui, Puppetmastaz ce n’est pas que du rap aux accents pop et aux synthés acides, c’est avant tout une prestation scénique, ce sont des marionnettes qui déversent un flow entre deux intermèdes humoristiques, tout comme leur textes.
Telles des rockstars, les puppets apparaissent dans un nuage de fumée au-dessus du paravent et c’est parti pour un spectacle de plus d’une heure et demie où la troupe aime à communiquer et rire avec son public, singeant même une transformation humaine pour venir chanter sur le devant de la scène. Le son est bon et le public danse dans la chaleur moite du chapiteau sur les pistes de leur dernier album avant de reprendre leurs classiques.
Après une pause pour un changement de plateau, Naïve New Beaters entre sur scène, tous costumés de bleus de travail avec des mains jaunes en motif. Sous des lumières bleues et mauves, la formation développe un rock entraînant aux accents de rap et auxpointes d’électro. Le chanteur, débordant d’énergie, ne tient pas en place et nous offre là une prestation qui fait danser le public.