Le festival Urbaines s’est élancé jeudi 16 février au Triangle de Rennes, pour des festivités jusqu’au 16 mars dans de nombreux lieux de la métropole. Inauguration en danse, mais également en langue des signes, et la poursuite de Triangle Œuvre d’art avec les fresques de Sean Hart.
C’est tout un petit monde qui s’agite au Triangle pour le lancement de la 8e édition du festival Urbaines cultures pratiques tendances. Tout démarre par une performance de Mackenzie Bergile, une courte pièce vibrante pour musique électronique et danse. Mouvement précis, tremblements du corps, le geste et le corps se mêlent au public avant d’introduire une collaboration entre hip-hop et langue des signes grâce à Clémence Colin de 10 Doigts compagnie.
Le public a ainsi appris à dire improviser, liens, ou encore culture avec ses mains. Un programme défendu par le Triangle, qui accueillera d’ailleurs un atelier vocabulaire hip-hop en langue des signes le 20 février.
La parole est ensuite donnée aux organisateurs, responsables de MJC ou soutiens politiques qui entendent soutenir la construction de « ponts là où d’autres construisent des murs ». Des discours remplacés ensuite par une session breakdance au milieu des toasts, et le dévoilement de la fresque extérieure signée Sean Hart. Des mots, affichés en grand et en noir et blanc comme un « parental advisory » sur une thématique qui semble avoir fait déborder l’atmosphère jusque dans les coups de peinture. « La sécurité est un danger ». Alors venez prendre des risques à Urbaines.