Ropoporose : Kernel, Foreign moons

Après un premier disque encensé par la critique, voilà la pression du deuxième opus sur les épaules du duo Ropoporose avec la sortie de Kernel, foreign moons.

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Et la pression s’éloigne dès l’introduction de « Horses ». Un mélange rythmique, de basse entêtante et de voix vaporeuse, sorte de noise pop envoûtante qui brille par une montée ascendante, une rupture et une reprise : Ropoporose a compris le jeu et les voies qu’il peut explorer dans la direction de Blonde Redhead. Malgré leur nom bricolo-foutraque qui donnerait envie de faire des jeux de mots ratés sur « le pot au rose », Kernel, Foreign moons explore pourtant des thématiques sérieuses, le nez un peu vers les étoiles et les pieds dans les feuilles mortes.

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Le duo prouve surtout qu’il sait mélanger les courants rock sans souci, avec des introductions sublimes comme celle de la guitare de « None« , des promenades mélancoliques comme « Barking in the park » ou des expressions plus furieuses comme « Guizmo » : un titre rapide qui s’écoute fort. Très fort. Le duo familial Romain/Pauline fonctionne à merveille. Et sort une nouvelle pépite qui claque comme il faut.

 

 

Le site de Ropoporose
En concert aux Champs libres le dimanche 5 mars dans le cadre du festival Les Embellies
Kernel, Foreign moons – Un album de 12 titres signé Ropoporose – Sortie : 17 février 2017 – Label : Yotanka

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