Envie de ralentir, de vous (re)poser, de vous détendre ? Mercredi 18 janvier, aux Champs Libres, s’est ouvert un cycle dédié à la lenteur avec pléthore de rendez-vous au ralenti jusqu’au 30 avril. Place à la slow life !

Exit le tourbillon infernal de la course aux nouvelles technologies, du speed boulot-métro-dodo quotidien, de l’hyper consommation, mercredi 18 janvier, la lenteur s’installait aux Champs libres. Première journée d’un cycle en mode slow life qui va prendre le temps de donner du temps au temps pendant trois mois. Penser et vivre « slow », ce n’est pas refuser la vitesse, c’est tenter de distinguer celle qui est nécessaire et pratique de la rapidité superflue qui nous déconnecte de nous-même et des autres. Pour suivre ce précepte, la programmation de ce mercredi s’est mise au diapason : le public nombreux pouvait accéder à un slow park dans une yourte avec un parc d’attraction pour escargots, à une projection d’émissions de slow T, à un atelier de cinéma d’animation avec des personnages découpés in situ, à un atelier de fabrication de produits de soin ou encore à un atelier de yoga et massage, sans oublier pour les plus jeunes déjà conquis par le cinéma d’animation ou la course aux escargots, un spectacle d’histoires en langue des signes par la Compagnie des Dix doigts… de quoi leur donner envie de savourer la vie à pas de lilliputien et ne pas grandir trop vite.

Pour finir la journée en beauté, les plus grands pouvaient participer à une soirée Disco soupe, à un photomaton magique, des ateliers bien-être ou encore assister à des concerts, des séances de planétarium, des visites du musée en chaise à porteurs et une slow party géante et décalée. Dans les prochaines semaines, ne restera plus qu’à découvrir, entre autres, sans se presser, une exposition temporaire autour des voitures imaginaires du circuit de Carl Johanson, des espaces de détente créés par l’association Au bout du plongeoir, un atelier recyclage de la Belle déchette, des conférences entre éloge de la lenteur ou apprentissage du temps, des films poétiques pour les enfants. Bref, pour vivre heureux, vivons cachés mais surtout vivons lentement. À bon entendeur, saluer les Champs Libres !