Caméras Rebelles : les droits humains font leur cinéma

À l’initiative d’Amnesty international et de Peuples solidaires, la deuxième édition du festival Caméras Rebelles se déroulera à Rennes et dans les communes environnantes du 23 au 27 janvier 2017. Avec une programmation pointue qui souhaite souligner les situations d’injustice, contribuer à la liberté d’expression et informer un large public à l’actualité des droits humains.

 

IRRESPIRABLW0109482_COV4_2424_NEWTVDeuxième clap de moteur pour le festival Caméras Rebelles. Du lundi 23 au vendredi 27 janvier, à raison d’une séance par jour, rendez-vous dans cinq lieux différents : cinéma le Triskell à Betton, cinéma L’Espérance à Chartres de Bretagne, médiathèque de Thorigné-Fouillard ou amphi Donzélo et 4Bis à Rennes. Au cœur des salles obscures, Amnesty International et Peuples solidaires proposent une réflexion collégiale autour du thème « Environnement et droits humains ». Pollution de l’eau ou de l’air, changement climatique, nucléaire et ses conséquences, migrants écologiques, possession des terres etc. les associations organisatrices tirent le signal d’alarme. À travers des films de fiction et documentaires de réalisateurs·trices engagé·e·s, Caméras Rebelles expose ces dérèglements et pose les questions nécessaires à la recherche de solutions : quelles mesures prennent les États ? Quelques avancées sont à noter ? Que pouvons-nous faire, à notre échelle ?

la-terre-outragee-1070Les spectateurs pourront ainsi découvrir une programmation exigeante telle que Irrespirable : des villes au bord de l’asphyxie, de Delphine Prunault, tour du monde des menaces de  la pollution atmosphérique sur la santé publique, Pour l’Amour de l’eau, de Irena Salina, décryptage sans concession des enjeux de la privatisation de l’eau, La Terre outragée : un mariage à Tchernobyl, de Michale Boganim évocation du lien à sa terre après le cataclysme, Planète à vendre, d’Alexis Marant, conséquences de l’accaparement des terres des pays pauvres sur les populations locales ou encore Thule Tuvalu, de Mathias Güten, témoignage de deux communautés du Groenland aux vies bouleversées par les effets du réchauffement climatique. À l’issue des projections, des intervenants qualifiés tels que, entre autres, Olivier Blond président de l’association Respire, Hélène Roux, journaliste indépendante spécialiste de l’Amérique Centrale ou encore Jean Luc Touly, syndicaliste et lanceur d’alerte sur la corruption et la gestion de l’eau, débattront avec le public.


Programme de Caméras Rebelles
cover_tm7360_scale_380x750 Planete_a_vendre-2 TT_postere

Envie de réagir ?

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>