The Ghost in the Machine : poésie sonore et lumineuse

Dans le cadre de la Biennale off, Le Bon accueil a pris ses quartiers à la villa des Tanneurs pour présenter « The Ghost in the machine ». Une exposition de plusieurs œuvres autour d’un roman et de Thomas Edison.

Comme point de départ, un ouvrage : L’Eve future de Villiers de L’Isle d’Adam. Un roman fondateur de la science-fiction, publié en 1886, où l’auteur imagine la copie d’une femme conçue par Thomas Edison. Que choisir : la réalité ou l’illusion ?

Ouvrir les oreilles ! Edison's eve, une installation d'Alexander Kolkowski

Ouvrir les oreilles ! Edison’s eve, une installation d’Alexander Kolkowski

Les artistes de « The ghost in the machine » gravitent autour de cette question, et l’exposition qui prend pour écrin la villa des Tanneurs longtemps fermée, pousse les portes de l’imaginaire. Qu’il s’agisse d’une danseuse de papier flottant devant des volets clos, d’oiseaux en cage, de la voix d’une chanteuse d’opéra dans le combiné d’un téléphone ou d’un lustre singulier qui fait autant de bruit que de lumière, la déambulation se fait aussi curieuse que poétique.

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L’exposition, qui place la villa des Tanneurs comme un élément à part entière du roman, le Menlo Park, est mise en regard de l’histoire grâce à un livret explicatif plus qu’utile; notamment pour comprendre la synesthésie du lustre à pampilles de Tilman Küntzel, le travail sonore d’Aleksander Kolkowski ou la création soufflante et dansante de Pierre Bastien.

À voir jusqu’au 27 novembre à la Villa des Tanneurs (6 rue Saint Martin) de Rennes

Du mercredi au samedi : 14h > 18h – Dimanche : 15h > 18h

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