Le Marché Noir a tenu son cinquième salon du vendredi 23 au dimanche 25 septembre, avec un retour aux Ateliers du Vent. Entre textures de papiers et superbes expositions, retour sur un événement unique en son genre.

Des cartes, des affiches, des badges, des carnets reliés mains, des fanzines, de l’humour, des couleurs, des monstres suspendus, des crêpes sérigraphiées, des ateliers d’initiation, des tatouages éphémères, un jeu de dés pour savoir avec combien de planches vous repartez : le Marché Noir comptait encore cette année parmi ses rangs des artistes inventifs.

Au rez-de-chaussée donc, de la sérigraphie (Atelier du bourg, La Tuberie), de la gravure (Évelyne Mary, Les Éditions de l’étau), bande dessinée expérimentale avec le PCCBA, pour des stands qui regorgent de découvertes et font rapidement le bonheur des visiteurs par la diversité de leurs esthétiques.

À l’étage, des expositions (seul regret : elles n’ont été visibles que pour la durée du salon…). On y retrouve le collectif Double-six qui a réalisé l’affiche du festival pour un graphzine dont les planches sont à gagner grâce à un lancer de dés, les plus chanceux pouvant repartir avec l’édition complète de 36 pages.

Traces et tracés regroupait 4 artistes : dessins humoristiques d’Éléonore Hérissé sur le quotidien, griffures d’Edie, recherche textuelle pour Camille Bondon, et fresques mexicaines de Katjastroph. Une bonne introduction pour découvrir la structure des linogravures suspendues d‘Olivier Desprez et Adolpho Avril; des noirs et blancs exposant les planches de linos elle-mêmes accompagnées de leur réalisation, à retrouver dans leur ouvrage Après la vie, après la vie publié aux éditions Frémok.

À l’extérieur, ça teste la sérigraphie sur crêpes ou ça regarde jouer de la raclette et de la peinture; il fait beau aux Ateliers du Vent, riches de cette nouvelle édition autour des arts manufacturés de la micro-édition. Vivement l’année prochaine (pour à nouveau se ruiner joyeusement) !