Jazz à la Harpe 16e mouture, c’est du 20 au 28 mai dans les quartiers Beauregard et Villejean. « Trois regards » ou plus sur le monde du Jazz…
Comme à son habitude, le festival de l’association 3 Regards et de la Ferme de la Harpe se propose de titiller nos esgourdes sur le thème du jazz, et lui tourner autour pour mieux s’en imprégner pendant deux semaines printanières, dans une ambiance accueillante et plurielle.
La 1ère semaine, axée sur les événements au plus près des quartiers (danse tzigane, dîner-concert balkanique avec Tarafikants et les ateliers chant et musique des balkans de la Ferme, salsa, clown, marionnettes avec Fabien Moretti, expo peinture/sculpture de Seza et Fonf…), la 2e basée sur 3 soirées fortes sous chapiteau à la Ferme de la Harpe, invitant clairement à s’aventurer durablement vers le terminus nordique de la ligne A du Val.
Pour ces dernières soirées, l’une sera dédiée à la voix masculine internationale (italienne et américaine), où les amateurs de crooners et d’agilité vocale ne seront pas en reste : Ronald Baker, trompette et chant pour une immersion dans le répertoire de Nat King Cole, et Walter Ricci & David Sauzet pour un hommage hard-bop swing à Franck Sinatra.
L’édition fera aussi et surtout la part belle aux locaux de l’étape. Parmi eux, les frères Ravelomanantsoa : après « Electric Five » né lors de l’édition précédente, ils présentent avec « Bledur » une version maturée du projet, mêlant culture hip-hop, soul et rock-jazz. Une affaire à suivre… Stellis Groseil quant à elle fait le lien vocal entre Cut The Alligator (soul funk vocal) habitué des scènes de la ville et Niomoye (new soul) fraîche formation prometteuse. Ces deux formations promettent d’offrir une énergie scénique imparable pour l’un et profonde pour l’autre. À découvrir également, Matzik et son « Tranzistoir », ovni slam-jazz-poético-musical. Enfin, l’EJMB et son « Tribute to Zappa », trop rare pour être manqué, pour la soirée de clôture aux couleurs de Big Bands.
En bonus, le festival innove cette année avec une « after » la 3e semaine à Bréquigny : « Chicago Session » par Sweet Screaming Jones & Boney Fields, pour prolonger le plaisir !
Jazz à la Harpe, ça ne parle pas de harpe, ça parle de jazz, et aussi de tout ce qui en découle ou de tout ce qui y revient, d’ici ou d’ailleurs.
Le programme du festival Jazz à la Harpe
Le site de 3 Regards / Ferme de la Harpe