Label des « musiciens voyageurs », Hirustica, associé à la Cie Hirundo Rustica, présentait en avril le dernier album de Jean-Luc Thomas, Magic Flutes. Enregistré en Inde, en compagnie d’un autre flûtiste, Ravichandra Kulur, le duo sait se faire aussi léger qu’une plume.
La flûte est un instrument phare des musiques traditionnelles, que ce soit en Galice, en Bretagne… ou en Inde. La rencontre du flûtiste Jean-Luc Thomas avec Ravichandra Kulur donne lieu à la reprise de thèmes naviguant entre rêverie zen et danses collectives. Mais cette aventure d’un bout à l’autre du globe, c’est encore le musicien lui-même qui en parle le mieux.
Au final, ce sont sept titres qui sont enregistrés, qui démarrent avec le très rythmé « Charukeshi » dont la guitare se ferait presque espagnole. S’ensuit un voyage avec la mélodie prenante de « Booshini », l’ambiance presque mystique de « Carnaak Nagin » ou la danse de « Macidonia India »; des titres empreints de couleurs, où les flûtes dialoguent, se superposent, sur une percussion qui rappellerait presque celle des tablas. Magic Flutes, ou comment rallier les esprits bretons et indiens.
Le label sera présent à Rennes le mardi 17 mai pour présenter le spectacle Anamel, qui allie lui musique et calligraphie.
