Aline : Flash-back sur un concert-sourire aux titres addictifs

La relève pop de la scène hexagonale se nomme Aline. Cinq garçons dans le vent breton pour un passage à Rennes sur la scène de l’Ubu mercredi 24 janvier. Flash-back sur un concert-sourire aux titres addictifs.

Aline-2 Aline-18Ordinateur portable, synthé, table de mixage… muni de son arsenal électronique, le chanteur auteur-compositeur Terre-neuve se charge de chauffer une salle déjà prête à crier « Aline » pour qu’ils arrivent. Avec une première partie en forme de session rétro futuriste et orchestration synthétique, le jeune homme filiforme présente des titres dédié à l’amour perdu tels que « Je t’aimais pourtant », « Si un jour » ou encore « Cible légère ».

Puis le matériel électronique disparaît. Place aux guitares et à la batterie, les membres d’Aline effectuent un bref passage afin d’accomplir les ultimes vérifications « Ne bougez pas on revient » lancent-ils enjoués. Promesse tenue, les sympathiques marseillais réapparaissent dans les plus brefs délais. Formation de sept ans d’âge, le groupe débarque avec son deuxième album La vie électrique, produit par Stephen Street (les Smiths , Morrissey, Blur) et composé par l’ensemble de la bande : Romain Guerret au chant, Arnaud Pilard à la guitare, Romain Leiris à la basse, Jérémy Monteiro au clavier et Vincent Pedretti à la batterieDéjà passé à l’Ubu il y a trois ans sous le nom de scène de Young Michelin avec « trois personnes dans la salle » comme le rappelle avec humour Romain Guerret, Aline se représente devant l’aéropage rennais fort de son nouveau nom et d’une réputation de plus en plus élogieuse. Cette fois, la formation cartonne. Public nombreux, euphorique, voire survolté, des sourires à la pelle, des bulles de bière sur scène et dans la salle, le courant passe c’est certain et la vie en chansons électrise la foule des beaux jours.

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Selon ses propres mots, Romain Guerret aime gueuler dans un micro et agiter le dancefloor. Une partition dansante qui commence entre des angles morts et s’achève sur un hommage à un chien également mort nommé Yoko avec le titre reggae Dub « Plus noir encore ». Entre les deux morceaux de la vie forcément, une vie souvent dédiée aux aventures amoureuses avec une pop anglo-saxonne enlevée aux textes en français aussi mélancoliques que vitaminés. Pop donc. Mais pas que. Rock, voire davantage lorsque Aline se hisse à la crête du punk avec le titre « Promis juré craché ». Secousses dans la salle. Jets de bière. Des ritournelles qui continuent à flotter dans la tête bien longtemps aprés le clap de fin !

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