Festival incontournable pour les amateurs de découvertes musicales, Les Embellies reviennent cette année pour une 18e édition. 4 jours, 4 soirées de concerts + 1 groupe caché.
En 18 ans, le virage qui s’est opéré pointe vers les musiques folk-rock dans leur ensemble; un virage pour un événement qui programmait La Tordue ou Mano Solo dans les années 2000. L’avènement de la chanson au profit de l’anglais ? Pas tout à fait, car c’est Pauline Drand qui ouvrira le festival le mercredi 2 mars au Sablier; une chanson en français, aux accents folk intimistes qui rappellent quelque peu Kerenn Ann. Et ce ne seront pas les seuls mots en français du festival.
Le lendemain direction l’Antipode pour une soirée en compagnie des Rennais Fragments, de Evening Hymns et de Louise Roam. Cette dernière est attendue pour une prestation solo, qu’elle mène en tant que compositrice-interprète, dans des mondes sonores entre trip hop, musique orchestrale et power-pop-interstellaire. L’occasion de découvrir sur scène ses 2 EP Raptus et Avaton.
L’ambiance risque d’être tout aussi onirique mais beaucoup plus sombre le lendemain à l’Ubu avec Liesa Van Der Aa, déjà venue en 2013 pour Les Femmes s’en mêlent, et le projet E S B derrière lequel se cachent Thomas Poli, Lionel Laquerrière et Yann Tiersen : son lourd pour un travail sur synthétiseurs qui devrait peut-être franchir le mur du son.
La soirée de clôture au Jardin Moderne accueillera la pop-folk colorée de Ropoporose pour son album Elephant Love sorti début 2015. On y découvrira également la chanson du guitariste bidouilleur Julien Sagot, la chanson du duo rock minimaliste Milan et le Tobogan à glissades rock-electro de Quadrupède. Un concert qui donc vous mettra peut-être à quatre pattes, mais à écouter des deux oreilles.
La petite surprise du festival, ce sont les Rennais de Monstromery qui seront en concert sauvage; c’est-à-dire que nous ne pouvons vous indiquer ni les lieux, ni les heures, ce sera à votre 6e sens de débusquer leurs prestations.