L’ouvrage est paru en 2014, mais impossible de s’en lasser. Cent titres de Clémentine Mélois joue avec humour et références avec les couvertures de grandes œuvres littéraires. Et nous avons ri plus de cent fois.
Clémentine Mélois, artiste plasticienne, photographe, aime mélanger les époques. Cent titres se joue des couvertures de romans, essais, en en détournant, vous l’aurez compris, le titre. Mais pas n’importe comment. Grâce aux outils numériques aujourd’hui à notre disposition, l’artiste se permet modification de texte, mais également insertion d’images, le tout avec… une bonne dose d’humour.
Pour se faire, les contrepèteries vont bon train, mais également les références à la publicité, à la variété (merci Stendhal et Jeanne Mas pour le rouge et le noir), et plus globalement à la culture populaire. Pour saisir le jeu de mot au premier abord, mieux vaut être munis de quelques connaissances littéraires… mais même si ce n’est pas le cas, à chaque détournement, une petite explication est disponible, permettant ainsi à tous de (sou)rire à chaque page.
Cent titres donc, qui vont de Stars Wars à Roland Barthes en passant par le thé de Paul Ceylan, le swag ou encore Bob l’éponge, et révèle un très bel usage de la rature qui va à merveille à la couverture de Maudit Bic d’Herman Melville.
Cent titres – Un ouvrage de plus de 200 pages de Clémentine Mélois paru le 22 octobre 2014 chez Grasset
En voilà une délicieuse et bien spirituelle personne.
Elle se devait de rejoindre L’Ouvroir, et elle y est ;-).