La Gâpette, entre jazz swing et musette, des textes et un accordéon gouailleur, vient nous parler météo avec ce deuxième opus Après la pluie la tempête.
Un groupe avec des réminiscences d’une époque où la chanson était quelque peu dominée par la Rue Ketanou, La Gâpette a bien choisi son nom, une manière populaire de parler d’un couvre-chef tout aussi populaire : la casquette. Le trio de Vitré, devenu désormais quintette, sortait cet automne un album de 13 titres qui parle plutôt de la météo des gens que de celle du ciel. Forts d’une longue expérience scénique, accompagnés par un univers graphique façon bande dessinée signé NiboR, le groupe chante l’air du temps.
Sur un air de tango pour « Lettre à Héloïse », en valsant pour raconter « Le quotidien », abordant le thème d’alzheimer sur « Les deux mémoires », La Gapette oscille entre une chanson un peu rétro et des airs à danser, avec solo de saxophone ou petites touches de banjo. Un album qui virevolte jusqu’à une chanson, toujours de circonstance, « Les poliptichiens ».
Un clip en film d’animation, nominé dans 13 festivals internationaux, illustre « Au bistrot des comptines ». Un loup qui aime le whisky, mais qui n’aime ni les barmen à tête de cochon, ni les souris qui dealent.
Après la pluie, la tempête, un album de 13 titres de La Gâpette, sorti le 27 novembre 2015.