La rentrée est bien là et avec elle la vie culturelle reprend des couleurs. Ce mardi 15 septembre c’est à l’Institut franco-américain qu’avait lieu la présentation du programme culturel de la saison. Conférences, expositions, ciné-débats et activités ludiques multiples permettront au curieux et aux habitués de mieux comprendre la culture américaine, mais pas que. S’en est suivi le vernissage de l’exposition photographique « The Faith of Graffiti », premier événement organisé par l’Institut franco-américain.
Lieu d’échange et de rencontre, qu’on soit curieux ou adhérent, l’Institut franco-américain contribue à ouvrir une porte sur la culture américaine directement à Rennes. Offrant un vaste panel d’évènements éclectique, chacun peut à sa guise choisir ce qui l’intéresse. S’intéresser aux relations qu’entretiennent l’Iran et les États-Unis lors d’une conférence, en apprendre plus sur la riche culture musicale issue du mélange culturel en Nouvelle-Orléans qui a vu émerger le jazz, le blues ou le funk lors d’un ciné-débat… Approcher la littérature américaine grâce à des expositions d’illustrations traitant d’auteurs comme HP Lovecraft ou simplement visiter le lieu qui abrite l’Institut pour connaître son histoire. En plus d’une bibliothèque accessible à tous, des clubs animés par des bénévoles proposent aussi toute sorte d’activités, qu’il s’agisse de théâtre ou de rencontres permettant de pratiquer l’anglais en discutant. Jouissant d’un certains succès, ces rendez-vous quotidiens adressés aux jeunes comme aux moins jeunes nécessitent néanmoins d’être encadrés et toute personne voulant s’investir comme bénévole dans ces clubs sera la bienvenue là-bas. Le programme complet et toutes les infos pratiques sont consultables sur leur site internet disponible en bas de page.
Pour amorcer cette rentrée c’est une exposition du photographe Jon Naar, en partenariat avec le festival « Teenage Kicks », qui met en avant une forme d’expression que l’on retrouve aujourd’hui partout dans le monde : le graffiti. Prises en 1973 à New York, les photographies de Jon Naar attestent d’une époque où les graffiteurs se sont complètements réappropriés les espaces publics de la ville pour y faire leur terrain de jeu. Plus qu’un simple témoignage de cette époque, cette exposition apporte des lumières sur son évolution et le pourquoi de son implantation durable dans nos villes. Les clichés sont complétés par les textes captivant de Norman Mailer qui retranscrit à merveille l’état d’esprit de ces graffiteurs à travers témoignages et réflexions sociologiques. Approcher ce mode d’expression autrement que par le côté nuisible décrié généralement dans la sphère publique permet une vraie réflexion sur sa place dans nos villes, car quelque part on est tous concernés. Si la curiosité vous pique vous pourrez contempler les photographies du 15 au 26 septembre.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’Institut franco-américain
