Chaque année avant la dinde aux marrons, il y a à Rennes une tradition à laquelle personne ne peut échapper : les TransMusicales. Pour tous ceux qui sont effrayés de quitter leur comptoir pour le parc expo géant, rassurez-vous, la musique live revient à vous avec Bars en Trans du 4 au 6 décembre.
Il y a ceux qui n’auront rien pu voir parce que « c’était archi-complet » et notre dessinatrice en a fait les frais l’an passé. Il y a ceux qui auront pu se faxer tel un sioux agile au milieu du public qui squatte déjà devant le groupe de post rock que vous vouliez absolument voir; manque de bol, vous avez atterri sur le trajet qui mène aux toilettes et vous êtes donc fait marcher sur les pieds seulement 243 fois dans la soirée. Dans votre précipitation à déguster la programmation, vous en avez oublié de manger, du coup la quatrième bière passe mal, et vous mangerez donc une énième galette saucisse sur la place Sainte-Anne pour oublier que les Bars en Trans, c’est au mois de décembre et que parfois il fait froid.
Passé cette introduction alléchante qui vous poussera bien évidemment à profiter de cette joyeuse cohue musicale, découvrons maintenant les atouts de cette nouvelle édition des Bars en Trans 2014.
De la bière, de la bière, encore de la bière – Invitation de la Belgique
Non non non, la Belgique ne se résume pas qu’à la bière ni aux cornets de frites, mais également à sa pléiade d’artistes rock qui ont pu illuminer le paysage musical comme dEUS, Girls in Hawaï, An Pierle ou encore Sharko. Certaines pépites seront donc à découvrir cette année, comme le projet solo du chanteur d’Absynthe Minded, Ostyn, ou encore l’afro indie pop de Fùgù Mango. À moins que vous ne partiez planer avec Leaf House ou le duo Madensuyu. Ou peut-être finirez-vous par vous déhancher sur les mixes de Surfing leons. Bref, la Belgique, c’est finalement un peu comme les frites : à toutes les sauces.
Nouveau : les concerts de 18h et du cinéma
Puisque tout le monde déplore que les bars soient complets, Bars en Trans inaugure cette année les concerts à 18h, une formule spécial lève-tôt donc, ou pour apéritifs à l’heure. De quoi découvrir la folk de Fredda ou la pop de Las Aves.
Pour ceux qui seraient effrayés par la cohue musicale, on pourra faire la cohue au cinéma avec une soirée ciné-concert pour suivre les aventures d’Antoine sur la tournée de Philippe Katerine; un film projeté à 18h à l’Arvor le 5 décembre et sobrement intitulé Antoine Antoine Antoine. Le même fameux Antoine sera ensuite en concert à 20h et à 22h au bar La Dernière séance. Cette fois-ci, si vous le voyez triple, nous vous conseillons de reposer votre verre.
Musique(s) en transe(s).
Du Kenland au 1988 Live Club, de la Trinquette au Mondo Bizarro, le rock sera bien sûr à l’honneur, mais vous pourrez profiter d’un dégradé sonore qui ira de la ballade pop comme John & The Volta au métal d’Aqme (on vous avait prévenus). L’électro et le hip-hop ont également désormais leur place, avec la venue de Billie Brelok ou encore les voyages psyché de Buvette (à ne pas confondre avec le comptoir). Les Rennais retrouveront également un bon nombre de groupe locaux, qu’ils soient reggae comme City Kay, ou rock comme Manceau, Sapin, Santa Cruz, Baston ou Success.
Bref comme chaque année, ça va virevolter de la guitare et transpirer au comptoir, se piétiner allégrement et rater bêtement l’heure de début du concert. Prêts pour le slalom musical géant ? Partez !
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