Vendredi 17 octobre se jouait au Grand Logis dans le cadre du festival Marmaille un conte musical reprenant les nouvelles du Passe-Muraille de Marcel Aymé et du K. de Dino Buzzati. Une relecture poétique pour petits et grands.
Grâce à ces belles fables, la troupe composée de cinq interprètes a mis nos sens aux aguets en créant à partir du premier « rien » que compose l’espace scénique : le noir plateau. À travers d’astucieux et simples procédés scénographiques composés d’une guitare et de lampes-torches et frontales, la compagnie parvient à créer un univers propice à l’écoute et au développement de notre imagination, aux « rêvages » dans lesquels peut nous lancer la narration d’un conte. On chante, parle, crie, joue, mime ou danse, c’est beau, innocent, poétique, et donne l’envie, l’espace d’un instant, de tout lâcher pour retomber dans la belle naïveté de l’enfance où les humains étaient encore capables de traverser les murs et les squales de discuter avec les marins avant que le marchand de sable ne passe…
Un spectacle déjà programmé dans le cadre du Off du festival d’Avignon, et qui aura ainsi ravi le public du Grand Logis… de 7 à 77 ans, selon que le spectateur adulte a bien voulu retrouver l’âme d’enfant qui sommeille en lui.
Marmaille continue jusqu’au 24 octobre 2014. Vite !
Le site de la Compagnie Rêvages