Le 16 mai au 1988 Live Club aura lieu la première soirée « Crash ta thune » du collectif Essuie ça vite et bien. Questions aux organisatrices.
■ Après vos collaborations avec Les Disques Anonymes, pourquoi la création de ce collectif à Rennes ?
On avait envie d’écrire sur des sujets divers et variés, aussi en dehors du domaine musical. Écrire des nouvelles, raconter des conneries et parler de nous, des femmes, de la culture punk et de politique. Pour l’instant, ce sont les prémices du blog, mais on a plein d’idées pour la suite !
Et puis, on aime organiser des évènements depuis Les Disques Anonymes et Visions, faire venir les groupes qu’on aime et dépenser l’argent qu’on n’a pas pour les faire venir…
■ Vous trouvez que ça manque de soirées à Rennes ?
Juliette : ça manque toujours de soirées. Les salles de concert se comptent sur les doigts d’une main à Rennes, les bars ferment les uns à la suite des autres (comme Le Sympathic dernièrement). Le 1988 Live Club propose un super accueil des groupes et du public. On a envie de participer à sa future notoriété ! Et puis on s’en fout s’il y a trop de concerts proposés, nous aussi on veut en faire !
Adé : Oui ça manque d’endroits après 1h pour danser surtout. Il y a plein d’endroits mais il faut trier les truc cools quand même… et les truc cools ça court pas les rues en fait.
Charlotte : ça va… mais pas forcément les groupes qu’on veut !
■ Vous avez intitulé ça Essuie ça vite et bien ; mais pourquoi ????
Juliette : On te laisse chercher. Ce nom énigmatique a un côté sombre…
Adé: ah ah facile pourtant..
■ La vague des noms à tiroirs « synthé punk trash pop electro techno noise post wave » effraie sûrement pas mal d’auditeurs ; pourquoi vous n’organisez pas des concerts de rock comme tout le monde ?
Juliette : Nous aussi ça nous fout les boules à chaque fois qu’on doit définir le style des groupes qu’on fait jouer ! On devrait mettre « rock » effectivement. Tu crois que ça ferait venir plus de monde ?
Adé : Ce qui est effrayant c’est que tout le monde écoute du rock.
Charlotte : on n’exclut pas le rock, tu peux le rajouter dans la liste !
« Alors, vous avez peur du bad trip ? »
■ Votre première soirée aura lieu le 16 mai au 1988 Live Club ; vous pouvez nous présenter le programme ?
JUDAH WARSKY a le culot de nous parler d’une ville dans laquelle il ne vit pas, Bruxelles, dans un album du même nom qui nous donne sacrément envie d’aller trainer nos fesses dans ses bars ! Des mélodies incisives, des synthés bien sûr, une pointe d’Orient, et voilà l’un des meilleurs albums de l’année !
Voilà ce qu’on vous promet pour cette soirée qui accueillera aussi DOOMSQUAD, un trio canadien dont le potentiel magnétique d’ethno-techno nimbé de brume et taillé dans le mystère vous emmènera loin… très loin. Entre magie et chamanisme, leur dernier LP Kalaboogie sorti en février dernier met en transe ! Vous voulez avoir des hallucinations sans prendre de champignons mexicains ? Venez écouter l’électro-tribale de DOOMSQUAD. Alors, vous avez peur du bad trip ?
On prépare aussi une after au Moon en collaboration avec Émilie Curry d’Épopée, pour bien continuer la soirée… Avec Jean Wave et Kiwisubzorus a priori, des dj rennais.
■ Intitulée Crash ta thune n°1 cela sous entend-il que le n°2 est déjà prévu ou en cours de préparation ?
Oui, l’alcool est déjà acheté, l’affiche est prête. Il ne manque plus que la salle… On avait songé à l’Olympia.
■ Votre dernier coup de cœur musical ?
Juliette : Death and Vanilla, de la pop-psyché-ambient détraquée.
Adé : moi j’aime bien les vieux trucs, David Bowie, Blondie, Kim Wilde… tout ça j’adore ! mais aussi Blind digital citizen, Disappears, Doomsquad.
Charlotte : en ce moment, je tripe sur les groupes du label Da ! Heard It Records, avec des groupes comme Robots Musique, Infecticide, Ben & Béné, Marc de Blanchard… Et Doomsquad de No pain in Pop.
Le site d’Essuie ça vite et bien
