Pour sa clôture , le festival du Grand Soufflet avait prévenu : une alchimie efficace entre instruments acoustiques et synthés. Anakronic Electro Orkestra a tenu ses engagements le 19 octobre avec une prestation qui a fait trembler le chapiteau.
6 ans que le groupe toulousain « dépoussière les vieux grimoires de la musique Yiddish »; Anakronic Electro Orkestra, un mélange particulier entre mélodies klezmer et univers métal, une fusion qui a trouvé son public cette année avec l’album Noise in Sepher. Un public dont la majorité étaient bien décidé à profiter de cette date à Rennes. Alors Anakronic Electro Orkestra, ça se présente comment ?
En fond de scène, une batterie énergique, des machines et des claviers, pour le son électro et quelques échappées techno. En avant scène, une clarinette, pour le côté nostalgique des pays de l’est, et un accordéon, parce qu’après tout nous sommes là pour danser. Et enfin, ou surtout, un bassiste qui hurle au micro et joue de la basse comme un bon rockeur qui se respecte, à savoir un jeu physique qui finira même pas atterrir au milieu des spectateurs déchainés du premier rang.
Répétant plusieurs fois qu’ils sont toujours bien accueillis en Bretagne, le bassiste Ludovic Kierasinski marque les temps forts de compositions qui superposent samples, nappes mélodiques et acoustiques, et rythmes tantôt yiddish, métal, voire carrément dancefloor. Une recette qui marche puisque le public en redemandera, et sera généreusement récompensé par le retour du groupe sur scène. Anakronic Electro Orkestra ou le plus sûr moyen de réchauffer un chapiteau qui aura connu un festival riches en émotions musicales.
Le site d’Anakronic Electro Orkestra // Le site du Grand Soufflet