Vous l’avez peut-être entendu sur Radio Nova, pourvoyeuse de découvertes musicales devant l’éternel. Et si vous êtes amateur de festival, vos oreilles l’ont peut-être croisé au festival Beauregard, à moins que vous n’ayez assisté à son set au festival Astropolis. Fakear apporte un son électro trip-hop frais, travaillé, et bien foutu.
A 21 ans seulement, Théo, alias « Fake » « ear » (la fausse oreille), taquine le son et le bidouille depuis quelques temps déjà. Son premier EP, Backstreet EP, est sorti en 2011, Washin’ Machine en 2012. Morning Japan, un nouveau 4 titres, est sa dernière création, et pas la moindre.
L’étudiant en musicologie, guitariste de formation, a déjà partagé l’affiche avec Digitalism, Skip the use et nos Juveniles nationaux. Excusez du peu. Il est d’ailleurs signé chez Allo Floride, écurie d’un certain Flume…
Il offre un trip-hop de qualité, où l’on repère l’influence de Wax Tailor, dont il a déjà assuré la première partie. Sur le titre soigné Morning in Japan, l’influence de Bonobo, et de la patte du label Ninja Tune en général, se devine. Attention, pépite électro en vue.
Trois EP’s plus tard, et un quatrième en préparation, Fakear commence à tourner un peu partout. Après plusieurs passages au Cargö, scène normande qui a désormais fait ses preuves en matière de bon son, il sera à Rennes pour les Transmusicales, début décembre.
Article signé Chloé V.