Jeudi 3 octobre 2013, la sueur a envahi l’Ubu. Une soirée pour fêter la sortie d’album d’Irian, qui a occupé la scène en première partie. Suivi par le Heat Wave accompagnant Screamin Jones et Martha High. Funky baby.
Irian, c’est un mélange de reggae et de soul funk. Des cuivres, des rythmes rocksteady, et bien sûr de la voix; groupe rennais emmené par Sophia au micro, il vient donc de sortir son premier album, Illusion of change. Le public, dont certains avaient participé à la production du disque en crowfunding, commence donc à chauffer la soirée. Ambiance bon enfant, une heure de musique a fait danser l’Ubu.
Puis c’est au tour du Heat Wave de monter sur scène. Heat Wave, 2 saxophones, 2 trompettes, 2 guitares, une batterie, une basse. Et au micro, Screamin Jones, dandy parfait dans son costume débutant le set avant d’accueillir Martha High, ancienne choriste de James Brown. Et là, les spots ont commencé sérieusement à chauffer l’ambiance; on ne joue pas Soul Man impunément sans voir le thermomètre grimper en conséquence. Car d’une part le Heat Wave offre des chorus de haut niveau (les connaisseurs auront reconnu des habitués du jazz rennais comme Maxence Ravelomanantsoa au saxophone ou Paul Morvan à la batterie), et d’autre part, Screamin Jones et Martha High ont la voix taillée pour l’exercice de style. C’est en duo qu’ils enchaînent les classiques comme Summertime ou Sunny. Donc forcément ça balance, ça se la joue un peu soul train dans le public, ça groove et ça transpire sur la scène.
Tout le monde l’aura compris, les organisateurs de la soirée ont fait des heureux. Et les amateurs de soul jazz bien trempée s’en souviendront.
