Après One Leg Dancer et Broken Doll Beat, voilà le troisième opus du Rongetz Foundation emmené par le trompettiste et compositeur français Stéphane Ronget. Installé depuis 2008 à New-York, il nous livre des opus au mélange savoureux de jazz et de groove.
L’album s’ouvre avec deux premiers titres interprétés par le chanteur soul Gregory Porter, un timbre chaud en écho aux chorus de saxophone. Batterie dynamique, mélodie vocale qui ne domine pas l’ensemble de la composition, la part belle est ici laissée aux instrumentistes; « Hard bop merry go round » ou comment montrer le lien entre l’histoire du bop et du groove sans passer par quatre chemins. Et offrir une excellente introduction à la chanteuse Renee Neufville pour « Eunice K », une piste soul et suave. Ballade jazz avec « The Bolshoi drunk ghost », The Roungetz Foundation flirte aussi avec le hip-hop pour « A Composer of modern day » et la participation de John Robinson. Rythmes plus latinos avec « Freaking sunshine », ce sont tout de même les cuivres qui sont largement représentés sur ce disque planant. Un retour réussi pour cet artiste talentueux, qui en restant accroché à des teintes musicales traditionnelles, réussit à les mélanger à d’autres et servir 45 minutes d’un jazz papillonnant d’un genre à l’autre.
The Brooklyn Butterfly Session – Un album de The Rongetz Foundation – 9 titres parus le 14 septembre 2012
Le site de The Rongetz Foundation
