Mamani Keita, c’est un sourire, une énergie et une voix chaleureuse, que l’Hexagone avait découvert sans le savoir avec la bande originale du film Kirikou et les bêtes sauvages. L’artiste malienne sortait en 2011 Gagner l’argent français en collaboration avec l’arrangeur Nicolas Repac avec qui elle avait déjà produit Yelema cinq ans plus tôt.
La voilà donc en tournée avec cet opus et se trouvait de passage à la Mjc Bréquigny (décidément quelle bonne programmation en ces lieux). Malgré un auditoire assis, que la chanteuse réussit à faire se lever pour la fin (ouf !), les musiciens ont réussi à offrir une dynamique sans pareille. Des compositions à la fois traditionnelles, mais avec une bonne dose de rock savamment menée par le bassiste. Face à un quatuor électrique, le Mali avec des textes en bambara, mais également un curieux instrument à corde, variante du luth, le n’goni. Un mélange parfaitement assumé pour soutenir la voix aigüe de Mamani, sans cesse souriante, parlant à son public, enchantant les oreilles et réchauffant les cœurs. Le genre de concert qui fait du bien par sa chaleur communicative.
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